jeudi, février 10, 2011



TROISIEME PARTIE
LA FRANCE DE LA CINQUIEME REPUBLIQUE


Section 1 : Un système républicain

I. Naissances et institutions
A : Naissance
B : Institutions

II. La république gaullienne.(1958-1969)
A : Les priorités
B : La réforme de 1962.
C : La crise de 1968
D : Le départ de de GAULLE.

III. La présidence de POMPIDOU.(1969-1974)


IV. La présidence de GISCARD D’ ESTAING.(1974-1981)

V. Les présidences de François MITTERRAND(1981-1995)
A : L’alternance. Un vaste programme de réformes.
B : La première cohabitation (1986-1988)
C : Le second mandat de Mitterrand.

VI : Les présidences de Jacques CHIRAC(1995.2007)
1 / 1995.2002 : des mesures libérales à la cohabitation(1997-2002)
2/ L’élection présidentielle de 2002.
Le front national au deuxième tour ; un véritable séisme politique.
3 / Le second mandat présidentiel de Jacques Chirac.

VII : La vie politique.

1 / les forces politiques.
2/ Politique et médias.

Extraits du " Discours de Bayeux " du général de Gaulle, le 16 juin 1946
(1) Partout où paraissait la croix de Lorraine s'écroulait l'échafaudage d'une autorité qui n'était que fictive, bien qu'elle fût, en apparence, constitutionnellement fondée. Tant il est vrai que les pouvoirs publics ne valent, en fait et en droit, que s'ils s'accordent avec l'intérêt supérieur du pays, s'ils reposent sur l'adhésion confiante des citoyens. En matière d'institutions, bâtir sur autre chose, ce serait bâtir sur du sable. Ce serait risquer de voir l'édifice crouler une fois de plus à l'occasion d'une de ces crises auxquelles, par la nature des choses, notre pays se trouve si souvent exposé…
(2) Voilà pourquoi, une fois assuré le salut de l'État, dans la victoire remportée et l'unité nationale maintenue, la tâche par-dessus tout urgente et essentielle était l'établissement des nouvelles institutions françaises…La situation actuelle du monde où, derrière des idéologies opposées, se confrontent des Puissances entre lesquelles nous sommes placés, ne laisse pas d'introduire dans nos luttes politiques un facteur de trouble passionné. Bref, la rivalité des partis revêt chez nous un caractère fondamental, qui met toujours tout en question et sous lequel s'estompent trop souvent les intérêts supérieurs du pays…
(3) …il est nécessaire que nos institutions démocratiques nouvelles compensent, par elles-mêmes, les effets de notre perpétuelle effervescence politique….tous les principes et toutes les expériences exigent que les pouvoirs publics : législatif, exécutif, judiciaire, soient nettement séparés et fortement équilibrés et, qu'au-dessus des contingences politiques, soit établi un arbitrage national qui fasse valoir la continuité au milieu des combinaisons….
(4) C'est donc du chef de l'État, placé au-dessus des partis, élu par un collège qui englobe le Parlement mais beaucoup plus large et composé de manière à faire de lui le Président de l'Union française en même temps que celui de la République, que doit procéder le pouvoir exécutif. Au chef de l'État la charge d'accorder l'intérêt général quant au choix des hommes avec l'orientation qui se dégage du Parlement. A lui la mission de nommer les ministres et, d'abord, bien entendu, le Premier, qui devra diriger la politique et le travail du gouvernement. Au chef de l'État la fonction de promulguer les lois et de prendre les décrets, car c'est envers l'État tout entier que ceux-ci et celles-là engagent les citoyens. A lui la tâche de présider les Conseils du gouvernement et d'y exercer cette influence de la continuité dont une nation ne se passe pas. A lui l'attribution de servir d'arbitre au-dessus des contingences politiques, soit normalement par le conseil, soit, dans les moments de grave confusion, en invitant le pays à faire connaître par des élections sa décision souveraine. A lui, s'il devait arriver que la patrie fût en péril, le devoir d'être le garant de l'indépendance nationale et des traités conclus par la France….
(5) Soyons assez lucides et assez forts pour nous donner et pour observer des règles de vie nationale qui tendent à nous rassembler quand, sans relâche nous sommes portés à nous diviser contre nous-mêmes ! Toute notre Histoire, c'est l'alternance des immenses douleurs d'un peuple dispersé et des fécondes grandeurs d'une nation libre groupée sous l'égide d'un Etat fort………………dSource : http://www.charles-de-gaulle.org/article.php3?id_article=56&page=1



SECTION 2 : Economie , société et culture


I. Croissance et crises
II. Les mutations sociales
La consommation de masse.
IV .Modes de vie.
V. Culture et religions